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Le digital à toutes les sauces – La stratégie

En majorité, les entrepreneurs aiment mieux échouer de manière conventionnelle que réussir de manière non conventionnelle – Marc Andreessen[1]

 

 

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Voici un cahier du livre Le digital à toutes les sauces composé d’une dizaine de recettes destinées à définir une stratégie digitale ou bien à relever une stratégie classique grâce à des saveurs toutes digitales.

Les férus de rupture se régaleront avec les recettes 16, 17 et 22, tandis que les palais plus sensibles privilégieront les recettes 14, 15, 20 et 21.

Les recettes 18, 19, 22 et 23 feront quant à elles le bonheur des papilles de celles et ceux en recherche de nouveautés.

À table !

 

La stratégie à la sauce chinoise

 

L’art de la guerre

Généralement, dans une bataille, ce sont les assiégés qui disposent de l’avantage. Ils sont protégés dans leur forteresse, ont des munitions et des vivres pour résister à un assaillant plus fragile. Pour les entreprises, il en est de même. Les assiégés, c’est-à-dire les entreprises déjà en place sur le marché, ont l’avantage. Elles ont l’expérience, des marques, des réseaux de distribution, des volumes permettant des économies d’échelle, contrairement aux entreprises assaillantes qui tentent de pénétrer sur leur marché.

 

Le retournement du rapport de force

Aujourd’hui toutefois, cette logique n’est plus nécessairement respectée. Les assaillants ont parfois l’avantage. Comme ils partent d’une page blanche, ils ne sont pas handicapés par des systèmes, des processus et des modes opératoires hérités du passé, des cultures d’entreprises antinomiques avec les exigences du numérique, des rythmes de décision trop lents, des silos, des jeux de pouvoir…

Les assaillants comme Uber ou Airbnb ne sont pas non plus handicapés par des actifs tels que des flottes entières de voitures à entretenir, des parcs complets d’hôtels à rénover, à nettoyer, à gérer…

Aujourd’hui, partir de rien peut donc devenir un avantage ! Après les États-Unis, marqués par l’uberisation des sociétés de taxis par l’entreprise éponyme, des fleuristes (Florist Now, ProFlowers, BlooThat), de l’hébergement (Airbnb), du support technique (Geekatoo), de la programmation informatique (Geek Hub), des personnels de ménage ou des artisans (TaskRabbit), des data-scientists eux-mêmes (Algorithmia), la vague déferle en France.

 

Sun Tsu est lu dans la Silicon Valley

Les acteurs du numérique l’ont compris : tout l’art de la guerre, dont est issue la stratégie, consiste précisément à attaquer la stratégie même de l’adversaire, à l’emmener sur des champs de bataille qui transformeront ses forces en faiblesses, à laisser le temps agir pour que ses points faibles finissent par l’étouffer…

Les règles ont changé, le théâtre dans lequel la bataille se livre est radicalement différent, de même que l’amphithéâtre dans lequel la stratégie d’entreprise s’enseignait il y a encore à peine dix ans.

 

Réinventer la stratégie

Puisque le numérique balaye tout sur son passage, cette seconde partie lui rendra la pareille en révélant certaines de ses stratégies secrètes, de ses ruses préférées, de ses armes de prédilection… tout en fournissant des modèles plus classiques destinés à infuser le numérique plus progressivement au sein de l’entreprise.

 

PS : J’apprécie vraiment que vous ayez pris le temps de me lire. Pour vous remercier, permettez-moi de vous offrir gratuitement les 75 premières pages de mon dernier livre Le digital à toutes les sauces en cliquant ici.

 


[1] Pionnier du numérique, membre de l’équipe d’étudiants de l’université de l’Illinois qui, en 1993, a développé Mosaic, le tout premier navigateur web complet. Investisseur à succès de la Silicon Valley, il a, avec James Clark, cofondé Netscape, première entreprise entièrement orientée vers Internet.